Devenue omniprésente dans le débat sur le changement climatique, la sobriété est érigée tantôt comme un idéal, tantôt comme un repoussoir. Et toujours est soulevée la question de son « acceptabilité » au sein de la société : les citoyens seraient forcément réticents à interroger leurs besoins et leur mode de vie, et la sobriété impliquerait immanquablement de consentir à des sacrifices douloureux.
Qu’en est-il réellement ? Dans le cadre d’un vaste travail de prospective, l’Agence de la transition écologique a élaboré 4 scénarios publiés à l’automne dernier afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Allant du plus « frugal » au plus (…)