Manifestation de syndicats à l’occasion de l’ouverture du procès de la direction France Télécom pour « harcèlement moral », le 6 mai dernier. Lionel Bonaventure/AFP
Jean-Christophe Vuattoux, Université de Poitiers
Pourquoi le procès pour « harcèlement moral » des cadres de France Télécom, dont les réquisitions ont été présentées ce vendredi (le parquet a requis la peine maximale : un an de prison et 15 000 euros d’amende), a-t-il tant d’importance, 10 ans après la vague de suicides qui a touché l’enteprise ? Quelles peuvent en être les conséquences ? Le dialogue de sourds qui a semblé se tenir au cours des deux mois d’audience (…)