De la fabrication des puces électroniques aux immenses hangars pour stocker les données (data centers), le monde « virtuel » aspire une colossale quantité de matières premières. Cette matérialité est dissimulée par les géants du net, explique Guillaume Pitron, auteur de « L’enfer numérique ».
Le culte de l’immédiateté, de l’accès à tout, tout le temps, tout de suite, a un coût matériel.
Où en est-on de la prise de conscience sur les conséquences écologiques du numérique ?
On produirait 150 gigaoctets de données par jour. Comment est-ce possible ?
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